Mémoires d’un sénateur impérial pour servir à l’histoire de ce siècle
Mémoires d’un sénateur impérial pour servir à l’histoire de ce siècle
Par Mérovär de Sollarack, sénateur impérial pendant 4 ans, chargé des affaires commerciales.
Le blog de campagne: http://sawostarwars.blogspot.fr/
Fichier crypté n°765
En tournée commerciale sur Alderande, suite aux incidents fâcheux ayant lieu sur Coruscant (l’OPA agressive des Pykes sur un entrepôt de Stellar Corp), j’ai rencontré la fille de mon ami le sénateur Bail Organa.
Cette gamine de 16 ans, Léïa, est une petite peste imbue d’elle-même, je plains le pauvre bougre qui devra marier ce laideron rachitique. Quoiqu’il en soit, elle avait des problèmes et j’ai offert gracieusement mon aide au nom de l’amitié qui me lie à son père.
Il se trouvait que la bande de bras cassés qu’elle avait embauchés pour une opération d’import-export devait récupérer l’une des marchandises de mon entrepôt. C’était l’occasion de revenir sur la Planète-capitale, de récupérer ma société et de rassurer mon actionnaire principal.
Nous nous sommes donc rendus sur Coruscant avec un chargement de larves de kilik à très haute valeur ajoutée dont j’ai offert l’usufruit aux membres d’équipage de la bande de bras cassés. J’espère que cela leur permettra de s’acheter rapidement un vrai vaisseau de transport de marchandises, avec une soute de plusieurs milliers de mètre cube, et non le misérable petit cargo moyen qu’ils possèdent actuellement (et qui n’a pas de quartier VIP !).
Coruscant, la Planète-capitale.
Sur place, j’ai expédié les affaires courantes de Stellar Corp, conclus le contrat d’augmentation de Myranda, mon informaticienne, que je n’avais pas eu le temps de signer, constaté la vandalisation de mon bureau et, pire que tout, de mon portrait officiel (mais les petits sagouins n’ont pas trouvé mes dossiers secrets) par les hommes de Svan, et fait le tour de mes contacts.
J’ai alors appris, très chagriné, que ma tête était mise à prix par les Pykes, et pour une misère indigne de ma personne en plus. Ce n’est pas grave, j’ai conclus une alliance avec le gang des Pales et me suis assuré de la participation de mon ami Comol Tvar, responsable de la sécurité du district 25689.
J’ai quelques difficultés dans le bar du Refoulé de Sluiss Van, où « la Bête », une brute trandoshéenne qui avait été engagée par les Pykes, a tenté de me mettre la main dessus. Heureusement, ma vivacité m’a permis de m’en débarrasser. La Bête n’importunera plus personne, c’est dire s’il ne faut se mettre en travers de mes projets économiques.
Nous avons aussi conclue un partenariat avec un technicien wookie du nom de Lobaran, qui offrait de réparer notre vaisseau en échange d’un aller pour Corellia, port d’attache de notre capitaine.
Nous avons échafaudé un plan anti-OPA sans accroc pour nous débarrasser de ces requins de Pykes et récupérer la statue Hutt, une déesse de la fertilité apparemment, que convoitaient mes compagnons. Malgré la présence inhabituelle de fauves, tout c’est bien déroulé jusqu’à l’intrusion inopinée d’un Jedi vindicatif et de son vaisseau fantôme !
Nous avons dû sécuriser nos acquis et effectuer une retraite stratégique, ne me permettant pas de rassurer l’assureur Svan à qui j’avais donné rendez-vous devant l’entrepôt, ni de m’assurer que les Pales étaient satisfaites de la réalisation de leur contrat.
Le Jedi noir a posé d’épineux problèmes à Ashoka, qui a perdu son bras –c’est effrayant !– et à Edric, qui a été défiguré, le pauvre. Mais ce sont les risques du métier, et cela ne fera qu’accroitre sa crédibilité.
Nous avons donc décollé de Coruscant pour soigner nos deux compères à Ord Mantel, déposer quelques jours plus tard Lobaran à Corellia, avec le contenu d’une étrange caisse, puis nous avons fait route vers Sullust, dans le secteur 145.
En approche de Sullust.
Nous étions dans les temps, lorsque le mécène de Will, un certain Jakkar, a demandé à le voir à Etoile à portée. Hélas, c’était un piège du Jedi noir, encore une fois, et nous avons dû nous disperser pour nous en débarrasser, mais pas avant que ce scélérat n’appose un collier d’esclave piégé autour du cou du capitaine Will (avec un compte à rebours de 14 jours). Cela nous a obligé à emprunter un vaisseau et à causer malencontreusement des dégâts qui ont alerté les forces impériales.
Nous nous sommes donc séparer en trois, Elios partant semer le Jedi à bord de la Tortue en faisant route vers le secteur d’Eriadu, DS dérivant dans l’espace en direction de notre point de rendez-vous, la base secrète de Sorlann 7, tandis que le capitaine Will, Edric et moi-même nous rendîmes sur Malast, un monde du Soleil noir à l’écart. Une fois de plus, mes talents et ma connaissance de la bureaucratie impériale nous ont permis de voyager sans encombre ni violence. Ah, si plus de citoyens comprenaient enfin que la bureaucratie, c’est un art infiniment subtile et utile. Mais non, ils préfèrent recourir à la violence la plupart temps…
J’ai vendu sur place le vaisseau emprunté (mais la négociation était facile, dommage) et nous sommes retournés sur Sullust. J’ai eu la délicieuse occasion de rencontrer l’un des sous-gouverneurs d’Eriadu, un fat flatté par un jeune requin de la finance : Carl, de Siénar Industrie. Je pense avoir noué de fructueux contacts pour l’avenir.
Après avoir débarqué à Sullust, j’ai loué un vaisseau de jeunot et nous sommes allés discrètement rejoindre la base de Sorlann 7. Nous y avons retrouvé DS-1 et rencontré le cousin de mon ami Bail, un certains Hiram Organa. Celui-ci, très talentueux de ses mains et d’un calme olympien, a débarrassé le capitaine de son collier piégé.
A noter que nos têtes ont été mises à prix par l’Empire. Heureusement, dans leur méprise, les impérieux ne m’ont pas reconnu. Je suis d’ailleurs un peu déçu de l’ignorance de ces gratte-papiers, ainsi que du faible montant qui m’a été attribué. 5 000 crédits, franchement, je vaux bien plus !
Une vue du palais de Borgas le Hutt.
Quelques jours plus tard, nous avons atterris à Abbra. La démarche diplomatique et commerciale n’étant plus possible à cause du contretemps et de la méprise qui s’est produite à Etoile à portée, nous avons entrepris de nous infiltrer dans la forteresse secrète de Borgas pour récupérer un prospect, une designeuse de jouets à ce que j’ai compris.