Les premiers pas

Autour de 1992, vers 9-10 ans, je dévorais les Livres dont vous êtes le héros du CDI. Dans une bouquinerie, dans le rayon des LVDLH, je trouve l'Oeil noir, le prends, le tourne dans tous les sens, ne comprends pas et le repose. Occasion manquée.

Lors de l’été 1993, un de mes cousins de 2 ans mon aîné, initié par son propre grand-frère (qui avait découvert lui-même le JDR grâce à D&D basic ramené des USA par le grand-frère d'un de ses potes), me fait découvrir le jeu de rôle avec Star wars D6 2e édition. Mon premier perso était un chasseur de primes en armure, créé à la volé par le cousin avec un gros feutre bleu sur un petit cahier d’écolier. Je crains l’avoir égaré…

Rebelote l’été d’après, avec Warhammer 1re édition, un personnage de guerrier nain et le scénario du livre de base (avec gain d’une hache magique tirée au sort, d’abord avec une rune de grande mort, puis retirée avec une rune de petite mort cette fois-ci car le cousin-MJ trouvait ça too much). Celui-là, j'ai toujours la feuille.

En 1994, mon père me file Bilbo le Hobbit et le Seigneur des anneaux, que je dévore, et j’achète avec stupéfaction une boîte rouge aperçue dans un Jouet Club à Cherbourg : c’était JRTM 1re édition, et c’était mon premier jeu de rôle. Hélas, je n’arriverais pas à créer un groupe de jeu, d’une part car le monde des expatriés est petit et d’autre part à cause des défauts du jeu.

En 1996, je rentre en France, au collège et en région parisienne. J’achète dans la foulée Star wars D6 2e édition, que j’userais jusqu’à la toile, Warhammer 1re édition “au cas où”, que je n’utiliserais jamais. Je joue une dernière fois avec mon cousin, à Légendes celtiques.

En 1997, j’achète Earthdawn à l’Oeuf cube ou dans un relais Descartes, et il devient mon jeu fétiche, je m’abonne à Casus Belli (dont j’ai hérité de vieux exemplaire des cousins, ainsi que des Dragon magazine et quelques fanzines).

Avec quelques potes, on crée notre groupe de jeu, où chacun quasiment à son jeu dont il est le MJ et où l’on tourne d’un scénario à l’autre pour assumer le rôle de MJ à Star wars, Earthdawn, JRTM, Polaris, L5R, Shadowrun… on joue tout le temps : à la récré, pendant les permanences, le week-end, le soir. On s'essaie aussi aux soirées-enquêtes de SPSR, au paintball en forêt et aux wargames Warhammer et 40 000, à Magic et quelques autres jeux de cartes (L5R, Middle earth, Guardians…).

La traversée du désert

De 1999 à 2002, c'est le départ pour la Guyane, puis la prépa et les études, je m’éloigne du groupe et arrête de jouer. A mon retour, je gagne mon pseudo de “Qui revient de Loin” sur le forum du groupe historique.

En 2003, je forme une nouvelle table avec des étudiants rochelais et on joue à Earthdawn et Loup-garou. L’été, ma table historique organise une grosse semaine de vacances ludiques dans la maison de vacance de l’un ou de l’autre. On découvre de nouveaux jeux (Changelin, INS/MV), de nouvelle façon de jouer (une partie en double-table, double-MJ à L5R vers 2004).

Le renouveau

2011, retour en Île-de-France. Reconstitution en grande partie de la table historique et on lance une grosse campagne d’Earthdawn, une autre de L5R puis de Deadlands, de Warhammer.

2013 : la crise. Notre groupe se déchire, on ne support plus la “mauvaise” façon de jouer des autres. il faudra attendre 2 ans pour se réconcilier. C'est en cherchant à comprendre ce qui se passait que je découvre la Forge, Casus No et les jeux indé.

En gros, notre groupe s'est splitté entre des ludistes casual et des simulo-narrativistes hardcore rôlistes. Avec ceux qui restent, suite à un scénario de Rogue Trader de notre été ludique, on se lance dans la suite en play-by-forum, cela durera jusqu’à la conclusion de notre aventure, un an plus tard.

Lady Blackbird déclenche une révolution dans ma façon de penser et pratiquer le JDR. Steamshadows est mon premier foulancement, et se révélera une déception.

Toujours en 2013, j’ouvre mon blog de JDR et débute des blogs dédiés aux campagnes que je mène ou où je suis joueur :

En 2014, j’intègre un table parisienne, je découvre Ambre, le jeu à un niveau de puissance insoupçonné, le plaisir de jouer avec le canon et une nouvelle campagne star wars. Je m’essaie aussi à des trucs comme The Climb, Amidst endless quiet. J’en profite aussi pour intégrer le GRoG.

2017, je découvre le jeu en club à la Waaagh Taverne du 14e à Paris, l’occasion de tester plein de jeux et de concepts différents en one shots.