Abraxel Gris-Doigts, sorcier orc, dont le leitmotiv est "Le savoir, c'est la liberté". 

Campagne d'Earthdawn en JDR virtuel masterisé par Darkman.

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(c) Rhortia Mooldom by ScottPurdy/Paizo

Apparence
Abraxel est un orc moins grand qu’il n’y paraît à cause de sa stature dressée (1,85 m), de son manteau de cuir bien taillé et de son chapeau de cuir bleu couronnant ses cheveux gris-brun fournis et surmonté d’une plume de Grèle. Un peu mince (90 kg), à la peau olivâtre, aux crocs discrets et aux yeux vert pâle, Abraxel semble toujours sourire comme s’il se remémorait une bonne blague à moins que, tout simplement, il ne soit perpétuellement de bonne humeur.

Personnalité
Au premier abord, Abraxel apparaît comme un orc jovial et d’un optimiste à tout épreuve. A l’écouter, on se rend rapidement compte qu’il est passionné par deux choses, le savoir et la liberté. En le connaissant un peu mieux, on réalise aussi sa naïveté et son admiration complexée pour la voie des armes.

Abraxel est curieux et assoiffé de connaissance, Rat de bibliothèque ! Lui disent certains. C’est vrai qu'il passe du temps à compulser les vieux tomes, les récits de voyages, les cartes, les partitions de musique... au point d'en avoir les doigts (et les lèvres) gris d'encre !

Il aime les Troubadours, qui sont la mémoire ambulante de Barsaive, le véhicule du savoir sous une forme commune et accessible: l'art, la légende et la culture populaire.

Il absorbe le savoir des érudits, des voyageurs, des troubadours, et il couche lui-même sur le parchemin ses connaissances, ses expériences, ses réflexions.
Mais apprendre, connaître n'est pas tout, ce n'est même rien si le savoir n'est pas transmis, mis en application.
C'est pour cela qu'Abraxel n'hésite pas à instruire ses proches, à étaler sa science comme ils se plaignent souvent.

Par contre, il traite avec prudence, et une pointe de rancœur, les illusionnistes qui travestissent la réalité, trompent et dupent.

Abraxel apprécie en outre les anciennes ballades, surtout accompagnée au luth, et la lutte, les combats, les belles armes. Quant à ses peurs, elles tombent sous le sens : l’oublie et la destruction des connaissances.
Et enfin, comme tout orc, il hait les thérans et toutes les formes d'asservissements, y compris volontaire !

Les passions
Lochost et Mynbruje lui tiennent particulièrement à cœur pour le souffle de liberté et la recherche de vérité qu’ils expriment. Thystonius exerce aussi une fascination sur Abraxel pour l’énergie qu’il impulse dans les affrontements physique, les rendant si grisants.
Par contre, Vestrial le manipulateur le révulse !

Origine
Cadet d'une grande fratrie, mais seul adepte de la famille, Abraxel a grandit à Kratas. Seul à ne pas avoir choisi, d'une manière ou d'une autre, la voie des armes dans sa famille, il souffre d'un complexe vis-à-vis de ceux qui la suivent.

Sa mère, Aleïa Gris-Acier, et son père, Mestor Barberoussi, sont toujours à Kratas, où ils officient honorablement leur métier de garde et de forgeron. La plupart de leurs enfants vivent aussi dans cette cité et exercent le métier de garde, garde du corps, maitre d’armes, etc.

S’il admire la voie des armes que suit sa famille, c’est le savoir qui le passionne véritablement. Enfant, et encore aujourd’hui, il écoutait d’un air grave les troubadours, les assommait de questions avant d’expliquer à ses camarades tout ce qu’il avait appris. Très tôt, il apprit à parler puis lire le nain et passa tout son temps libre dans la bibliothèque de Kratas, dans les auberges de voyageurs et en compagnie des troubadours.

Puis, il rencontra Ser Tenzin Tête-de-Lune, vieille érudit et sorcier nain qui s’amusa de sa ferveur et le prit pour pupille. La famille d’Abraxel accepta son choix de vie avec bienveillance et un peu d’étonnement. Assidu et très respectueux, Abraxel devint l’élève préféré de Ser Tenzin.

Un lien profond de confiance liait ces deux personnes jusqu’au jour où Abraxel rencontra une femme qui se présentait sous le nom de Mygaïl Long-regard. Prétendant revenir d’une expédition à Carah Fahd, l’ancien royaume orc, elle présenta à Abraxel des poteries et grimoires qui renfermaient, apparemment de mystérieux savoirs perdues depuis le Châtiment. Etant peu intéressée par la civilisation orque, elle proposait de les échanger contre d’autres documents d’égale valeur sur la société elfique que possédait Ser Tenzin.
Abraxel l’invita alors chez son maître, espérant pouvoir conclure un échange mutuellement fructueux. Quand Mygaïl lui indiqua quelques tomes de peu de valeur qu’il n’avait jamais remarqués, il sauta intérieurement de joie et conclue l’affaire. Ce n’est que le soir, alors que Ser Tenzin donnait une réception et qu’Abraxel lui annonça avec fierté cet échange qu’il découvrit la duperie : les plus belles pièces de la collection ésotérique du maître avaient disparues et les vieux livres et bibelots obtenues se révélèrent de mauvaises contrefaçons.

Couvert de honte, Abraxel quitta Kratas la nuit même, laissant juste un mot d’excuse à ses parents et à son maître. Il était alors bien décider à se racheter et, si Mynbruje lui souriait, de remettre la main sur cette illusionniste et de se venger !

Abraxel, dans la force de l’âge, avait déjà 15 ans.

Histoire récente
Abraxel aime les réseaux, ces structures lâches et polyvalentes qui vous permettent de rencontrer plein de gens riches de connaissances et d'idéaux. D’ailleurs, il en a intégré plusieurs lorsqu’il était à Kratas, cette place tournante de tous les renseignements et de tous les trafics. L'un d’entre eux lui tient particulièrement à cœur : le réseau d'exfiltration de la résistance de Vivane. Modestement, il aide les membres de ce réseau à faire passer des informations entre Vivane et Throal et à faciliter l'évasion et l'affranchissement des esclaves thérans. D'ailleurs, la dernière esclave qu'il a eu à abriter lui pose quelques soucis... Cette tête de linotte d’Angélis ne comprend pas ce que c'est que la liberté ! Et elle est d'une ignorance crasse ! Toute son éducation est à faire.

Déjà, si elle comprenait qu'elle ne devait pas l'appeler "Maître", terme qui le hérisse au plus point... Ou alors au moins comme un élève s'adresserait à son instituteur ?