Al Djazair, joyeux de la civilisation KorokoZumenDo - OSMADTH - Bancur City by flaviobolla
Te souviens-tu, Lao ?
La pluie perpétuelle sentait la fleur d’oranger 
Les sables éternels étaient d’amandes pilées 
Les vagues chantaient en s’écrasant sur les remparts 
Les embruns de lait sucré arrosaient les hautes tours 
Les mers chaudes, on s’y baignait été comme hiver 
Les rocs d’ambre illuminaient la moindre demeure 
De vieux soleils trop rouges brûlaient nos peaux 
Les herbes embaumaient les vents d’épices 
Les fruits étaient si beaux qu’on se contentait des noyaux 
Les Portes étaient de peinture et menaient partout 
Les temples résonnaient du carnaval des Ébahis 
Les trois reines venaient y danser jusqu’au lever des soleils 
Le roi des murènes et ses 10 000 croisés et leurs armures sanglantes 
Courtisaient les 333 princesses de feu 
Dans la ville transformée en pluie 
Al Djazair était si belle, Lao...
Sao Ding, mélancolique, se remémore son Ombre d'origine.