Résumé de la troisième partie :

A rédiger.

Préparation :


Quel est l’objectif de Lawrence aux mines ?

Lawrence

L'objectif de Lawrence dans cette jolie petite mine américaine typique et abandonnée et tout simple: Retrouvez le gamin dont j'ai oublié le nom puis le mettre en sécurité dans le petit musée et attendre les secours. Il y a probablement peut-être une radio dans le musée. Une fois qu'on y sera calfeutré et barricadé j'essaierai d'appeler des secours
 
Cher Lawrence,

Alors que tu tentes de repérer des traces de William et la meilleure façon de le rejoindre dans ton costume de mineur mal coupé, tu remarques une certaine activité à l’entrée des tunnels de la mine. Des carcasses sortant des bois trainent un corps ensanglanté en doudoune bleue et une carcasse de cerf vers l’un des tunnels. Plus proche de toi, un type en vêtement de chasse en lambeau et souillé d’un mélange de terres, de sang et de pourriture, dévore mollement le cadavre d’un chien qu’il tient de ses deux mains.

Lance-moi 2D6+Futé.

  • ·   Sur 10+ : tu pénètres discrètement dans le puits principal grâce à ta forme eldrichtienne et ta compréhension instinctive de l'architecture des tunnels (et la carte que tu as prise au musée) te permet de localiser le refuge de William. Au passage, tu as remarqué un gouffre autour duquel il y a une forte activité de carcasses. Comment l’as-tu ramené à la surface ?
  • ·   Sur 7-9 : Avant d’atteindre le puits principal, alors que tu étais encore sous forme humaine, tu as été distrait par des carcasses et tu n’as vu que trop tard l’homme se jeter sur toi. Il hurlait sa faim en te postillonnant au visage des bouts de cadavres mêlés de bave, les yeux agrandis par le désespoir, alors que tu luttais au sol pour t’échapper. Tu y as réussi, mais pas avant qu’il ne te blesse (- 1 dégât). Avant de t’enfoncer vers le puits pour trouver William, tu l’as vu mâcher avec satisfaction un morceau de ta chair. Qu’a-t-il mangé de toi ? Tu es désormais dans le refuge de William, au milieu des tunnels de la mine de fer.
  • ·   Sur 6- : Tu n'as pas réussi à atteindre le puits et tu as dû fuir après t’être battu contre l’homme (- 2 dégâts). Qu’a-t-il mangé de toi ? La blessure qu’il t’a laissée est dégueulasse, tu crains que ça ne s’infecte.

Résultat : 7+2=9

Lorsque Lawrence arrive dans la planque de William, il commence à en avoir pleins les bottes (de mineur et trop grandes) de cette balade nocturne. Avec un morceau de manche déchiré, il s'est fait un bandage de fortune autour de sa main gauche à laquelle il manque le petit doigt et l'annulaire, croqué par un espèce de bargeot à l'entrée de la mine. Et encore heureux qu'une vieille barre de fer traînait là haut et a permis à Lawrence de cabosser le crâne du cannibale sans quoi... Lawrence ose à peine y penser.

N'empêche que le bonhomme aurait dû être étalé pour le compte alors que ça l'a seulement repoussé... Pas bon signe ça. Les frissons et la sueur glacé non plus mais ça doit être le choc... ou au moins on peut l'espérer.

Jake

Joseph est stabilisé pour l'instant. Mais c'est un type choqué, possiblement avec des trauma interne, en hypothermie, avec un bois de cerf planté dans l'abdomen. Il a connu mieux, dirons-nous. Si ce n'était pas un athlète, il serait sans doute déjà mort.

Susan est aussi choquée (son fils est toujours absent, son époux est gravement blessé), en hypothermie, épuisée, peut-être avec des trauma interne, et deux méchantes plaies sans doute infectées au bras et à la jambe (elles sont vraiment moches !).

L'agent Bell a l'air de s'intéresser à la section brisée du bois de cerf et aux plaies de Susan.

Que fait Jake des Ausseaume, et après ?

Je parle à voix basse à l’agent Bell pour éviter d’alerter les Ausseaume :


« Agent Bell, êtes-vous disposez à faire usage des moyens et de l’agence pour soigner ces deux victimes ? L’hôpital m’apparait comme trop risqué, il se passe clairement des éléments surnaturels dans cette forêt, on doit éviter que le grand public ne s’en inquiète. Je suis certain que l’étude de ce bois va intéresser du monde à l’agence. De plus, on ignore si ce truc n’a pas, d’une manière ou d’une autre contaminé Joseph. Une fois ces deux là mis en sécurité, je souhaite, avec votre autorisation, mener l’enquête sur ce phénomène, pas sur site, j’ai bien compris vos instructions, mais je souhaite allez interroger quelques personnes en ville. »
 

Cher Jack, voici ce qu'il se passe après que tu ais parlé à voix basse à l’agent Bell pour éviter d’alerter les Ausseaume :

« Agent Bell, êtes-vous disposé à faire usage des moyens et de l’agence pour soigner ces deux victimes ? L’hôpital m'apparaît comme trop risqué, il se passe clairement des éléments surnaturels dans cette forêt, on doit éviter que le grand public ne s’en inquiète. Je suis certain que l’étude de ce bois va intéresser du monde à l’agence. De plus, on ignore si ce truc n’a pas, d’une manière ou d’une autre, contaminé Joseph. Une fois ces deux là mis en sécurité, je souhaite, avec votre autorisation, mener l’enquête sur ce phénomène, pas sur site, j’ai bien compris vos instructions, mais je souhaite allez interroger quelques personnes en ville. »

L’agent Bell te regarde pensivement, puis après un moment, opine de la tête. Toujours au volant de son véhicule, il saisit son téléphone et utilise la touche d’pelle rapide.

“Docteur Wheeler ? Ici l’Agent spécial Bell du bureau des risques biotechnologiques. Nous amenons deux patients à placer en observation. Oui, je sais, vous me l’avez déjà dit, mais en vertu du règlement 205.n je réquisitionne deux chambres ET votre discrétion. Nous arrivons.”

“Agent Taggert, vous remontez dans mon estime. Profitons de leur inconscience pour les installer, je me suis arrangé avec le personnel de l’hôpital.”

Vous-vous garez sous la lumière de la lune sur le parking de service derrière l'hôpital. Une porte ambulancière est ouverte et une équipe médicale se découpe dans la lumière des néons hospitaliers. Une médecin se porte à votre encontre tandis que les ambulanciers embarquent les Ausseaume. Mr Bell, dit-elle de sa voix grave, je n’apprécie guère vos méthodes. Et si vos “patients” présentent le moindre danger pour les occupants de mon hôpital, je veux le savoir immédiatement, finit-elle en se grattant nerveusement la tête, ébouriffant ses courts cheveux rouges.

“Vous saurez ce que j’estime que vous devez savoir réplique l’agent Bell sans la regarder, récupérant son précieux attaché-case. Venez, agent Taggert.”

la Doctoresse Wheeler vous suit de son regard vert et fatigué tandis que vous rattrapez les ambulanciers qui installent Susan et Joseph, toujours inconscients.

“Ah ! Crie une ambulancière de surprise, elle a essayé de me mordre !”

Après avoir chassé le personnel, l’agent Bell vous demande de l’assister tandis qu’il sort un assortiment de seringues et de flacons de son attaché-case. Il entreprend ensuite de faire des prélèvements du bois de cerf et des blessures de Susan.

Lance-moi 2D6+Futé.

  •     Sur 10+ : tu profites de l’occasion pour jeter un coup d'œil au contenu de l’attaché case. Il y a notamment une série de seringues avec les étiquettes “En cas d’urgence - X1 - Lycanthropie”, “En cas d’urgence - X2 - Psychoanthrope”, “En cas d’urgence - X3 - Demonis bestialis”. Tu peux en subtiliser une en toute discrétion, laquelle ? Par ailleurs, tu constates que le sommeil de Susan est animé de rêves difficiles au vue des mouvements rapides de ses yeux sous ses paupières et de ses expressions faciales. Elle passe son temps à serrer les mâchoires, à déglutir et à détourner de la tête, comme par refus, jusqu’à ce que la doctoresse Wheeler revienne et lui injecte un sédatif.
  •     Sur 7-9 : Pendant que l’agent s’occupe observe la blessure de Joseph, tu constates que le sommeil de Susan est animé de rêves difficiles au vue des mouvements rapides de ses yeux sous ses paupières et de ses expressions faciales. Elle passe son temps à serrer les mâchoires, à déglutir et à détourner de la tête, comme par refus, jusqu’à ce que la doctoresse Wheeler revienne et lui injecte un sédatif.
  •     Sur 6- : Vous êtes surpris par le réveil soudain de Susan alors que vous vous occupez de Joseph, celle-ci poussant un cri de terreur puis hurlant “William ! William !” avant de fuir dans le couloir en renversant instruments médicaux, perche à perfusion et le contenu de l’attaché-case de l’agent Bell, qui jure par tous les diables.

Un peu plus tard, l’agent Bell te dépose chez toi. Tu viens juste d’entrer que ton téléphone sonne. Il est 5h27 et c’est un “numéro inconnu”.

J’ai fait 6+4+1(futé) , 11 donc. Je vole la seringue « demonis bestialis », sans trop savoir pourquoi d’ailleurs…

Après avoir laissé sonner mon téléphone quelques seconde, je le décroche ;

« Jack Taggert, j’écoute. »

“Bonjour agent spécial Taggert. J’ai entendu dire que l’agent spécial Bell vous menait la vie dure.

Je peux vous décharger de ce fardeau, en échange de quelques services. Il faut savoir mettre de l’huile dans les rouages.

Appelez-moi à ce numéro, je verrais ce que je peux faire.

Ah, j’oubliais, vous pouvez m’appeler Smoke.

Au revoir, agent spécial.”

Quand vous vous tournez vers Smoke au lieu de passer par l’Agence : lancer 2D6+Futé.

  • Sur 10+ : Smoke dissimule votre erreur ou vous fait parvenir ce que vous demandez en toute discrétion.
  • Sur 7-9 : Smoke vous accorde ce dont vous avez besoin mais, ou il vous demande une “faveur”, ou ses propres problèmes vous affectent.
  • Sur 6- : Smoke ne peut rien faire pour vous, démerdez-vous, et il allume en outre un pare-feu sans tenir compte des conséquences vous concernant pour éviter d’être relié à vous.


Comment Bill, Kara et James comptent-ils passer le reste de la nuit ?

James
Pour l’aide à la surveillance, Je fais 8+1 = 9

Bill a 1 nouveau message

Noir total.

Soudain, une étincelle, qui éclaire brièvement le visage sale, humide et épuisé de William, en gros plan et contre-plongée.

“Faites que ça marche encore, Faites que ça marche encore, Faites que ça marche encore” marmonne -t-il…. “oui !”

La caméra vous montre, en fausse nuit du cinéma, William penché sur un bricolage constitué de sa montre de sport high tech -cadeau de son père- ouverte et reliée par des fils rouillés à son téléphone, lui aussi démonté.

William se jette sur l’écran du téléphone et reprend un brouillon de SMS, destinataires : “Maman ; Papa ; Oncle Bill”.

Les bois grouillent de carcasses, la nuit va être difficile.

A l'initiative de James, et en utilisant le matériel du van, Bill, Kara et James tentent de sécuriser le périmètre en posant ou créant des pièges. Ils se barricadent ensuite dans le véhicule, se restaurant de la nourriture de survie insipide (au mieux…) prévue manifestement par Jake pour ce genre de situation, tandis que Bill nettoie, désinfecte et panse les blessures de ses compagnons.
Puis chacun s’installe au mieux pour prendre du repos, Bill s'installant au siège du conducteur, fouillant le nuit de son regard inquiet, espérant sans trop y croire voir William surgir d’on ne sait où.

Lancez-moi 2D6+Futé pour connaître l’efficacité de vos pièges.

  •     Sur 10+, vous parvenez à passer une relative “bonne nuit” (+2 PV), faisant outre les bruits des carcasses se démenant dans vos pièges. A 4h09, Bill se réveille en sursaut au bruit de son téléphone : un message de William !
  •     Sur 7-9, la nuit est difficile, le van étant assailli par les carcasses qui parviennent à passer outre les pièges. Bill doit notamment contempler aux premières loges le cerf mort-vivant qui donne des coups de boutoir dans le pare-brise, parvenant à le fendre en se cassant les bois. C'est alors que vous faites une sortie pour l’abattre, découvrant à l’occasion les pneus déchiquetés par les carcasses. Vous parvenez ensuite à vous ré-endormir (+1 pv), et ce n'est qu’au petit matin que Bill découvre qu’il a reçu un message.
  •     Sur  6-, les carcasses débordent vos pièges et assaillent la van toute la nuit, déclenchant cette putain d’alarme toutes les 20 minutes. A un moment, vous êtes obligés de faire une sortie pour abattre un cerf. La peur, l’adrénaline et le travail d’équipe vous permettent de repousser l’assaut sans être blessé. Le pare-brise est fendu, les pneus sont déchiquetés. Vous ne ferez pas l'œil de la nuit, sur le qui-vive, et Bill ne se rend pas compte avant le matin du message qu’il a reçu.



Bill: De mon coté j'ai fait un résultat de 8 (jet 198 > 6+1  +1 pour futé). A moins de recevoir potentiellement de l'aide. Mais j'ai supposé que c'était a moi de le faire pendant que les autres dormaient.