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Tag - Personnage

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Pourquoi rendre les traits & aspects cool ?

-Alors, mon perso, il aurait "Un regard de glace" et "La magie lui coulerait des doigts" ! Source: Rune Mage by armandeo64

Récemment, ma table a converti ses persos d'Earthdawn à un nouveau système plus narratif, où les persos sont définis par des traits à la Wushu.

J'ai essayé de les orienter vers des descriptifs de traits "cool" (à défaut d'autre terme), type adjectif descriptif:Obstiné/mieux:Têtu comme une mule/cool:Seul Marlok m'a fait changer d'avis, comme conseillé dans Spirit of the century pour les Aspects.

Mais je me suis heurté à un joueur qui n'en voyait pas l'intérêt: "C'est pareil" m'a-t-il dit, et je n'ai pas trop su quoi lui dire, si ce n'est que "Ca serait plus cool/personnel".

Suite à une discussion sur le forum Casus No sur ce sujet, en voici les conclusions:

Pour résumé, des traits et aspects cool c'est:


-Pour donner de la profondeur au perso, le typer et favoriser l'immersion, en jouant sur le champ lexical de l'univers, de l'ambiance, ou sur les qualificatifs, les devises, les citations, etc.
Ex: L'"assistant zélé du professeur Mc Intosh" baigne plus dans un univers pulp qu'un simple "laborantin". (Yoichi Hiruma)

-Pour élargir les conditions d'utilisation des traits (en invocation ou en contrainte pour récupérer des points d'action).
Ex: "N'a perdu qu'une fois le grand tournoi des jeux de force de la province de Tayvallich" (Nolendur) permet d'en tirer beaucoup plus souvent un bonus de circonstance que "costaud":
- quand il a affaire aux gens de Tayvallich
- quand il a affaire aux gens qui connaissent les gens de Tayvallich
- quand il rencontre le gars qui la battu cette fameuse fois
- quand il rencontre les gars qu'il a l'habitude de battre
- quand il a besoin de connaitre les règles des jeux de force
- quand il fait une action qui est très semblable à l'un de ces jeux de force
- etc.

-Pour imprimer sa marque à l'univers en créant des éléments (influence direct et personnel sur leur monde, leur histoire)
Ex: l'aspect "ancien élève de Nostor le maître-bretteur" indique au MJ que ça ne nous dérange pas qu'il fasse intervenir cette partie de notre background (le fait d'être devenu un ancien élève, le bretteur Nostor, son pire ennemi...) dans les scénarios à venir pour "lier la sauce". (Nolendur)

-Pour signaler au MJ ce que l'on souhaite voir en jeu
Ex:"Grand Maître du Talisman des Anciens">ordre occulte, puissance antédiluvienne, etc. (Udo Femi)

-Pour fournir au MJ des amorces d'éléments, de scènes, etc. utilisés de façon imprévue ou mémorable, pour mettre le personnage et son background en avant (en positif ou négatif...).
Ex: "Grand Maître du Talisman des Anciens", plutôt que "mystique", indique qu'il y a un ordre hiérarchisé, basé sur un objet magique, ayant appartenu à qqch de disparus (grands anciens ?!?). Des membres de cet ordre, ou des concurrents pourront donc apparaître, le Talisman pourra avoir des pouvoirs particuliers, être volé, Un Ancien pourrait revenir...

-A noter que l'intituler des traits/aspects peut évoluer en fonction de l'histoire, des souhaits du joueur, pour refléter l'évolution des ses intrigues personnelles.
Ex: passer de "Violette, l'Amour de ma vie" à "Je retrouverai ton meurtrier, Violette" (Erwan G)

-Les traits n'ont pas besoin d'être (tous) verbeux. (Kanjar)

Horst "Le Nordiste" Walburg - Warhammer

Horst "Le Nordiste" Walburg, prince voleur

Campagne des trois Royaumes

Horst Walburg est l'un des grands frères de Warrie. Quatre ans avant ce dernier, il a quitté la ferme (et la tyrannie) familiale pour la ville, puis le sud, encore le sud et finalement les Royaumes Renégats, où il s'est installé dans la ville impériale portuaire d'Augsburg.

thumb Image: http://fc01.deviantart.net/fs71/f/2012/116/9/e/jaak__truths_and_lies_by_charro_art-d4xmije.jpg Jaak, truths and liesby ~charro-art http://charro-art.deviantart.com/art/Jaak-truths-and-lies-298342490

Abraxel Gris-Doigts, sorcier orc [Earthdawn]

Abraxel Gris-Doigts, sorcier orc, dont le leitmotiv est "Le savoir, c'est la liberté". 

Campagne d'Earthdawn en JDR virtuel masterisé par Darkman.

Image
(c) Rhortia Mooldom by ScottPurdy/Paizo

Apparence
Abraxel est un orc moins grand qu’il n’y paraît à cause de sa stature dressée (1,85 m), de son manteau de cuir bien taillé et de son chapeau de cuir bleu couronnant ses cheveux gris-brun fournis et surmonté d’une plume de Grèle. Un peu mince (90 kg), à la peau olivâtre, aux crocs discrets et aux yeux vert pâle, Abraxel semble toujours sourire comme s’il se remémorait une bonne blague à moins que, tout simplement, il ne soit perpétuellement de bonne humeur.

Personnalité
Au premier abord, Abraxel apparaît comme un orc jovial et d’un optimiste à tout épreuve. A l’écouter, on se rend rapidement compte qu’il est passionné par deux choses, le savoir et la liberté. En le connaissant un peu mieux, on réalise aussi sa naïveté et son admiration complexée pour la voie des armes.

Abraxel est curieux et assoiffé de connaissance, Rat de bibliothèque ! Lui disent certains. C’est vrai qu'il passe du temps à compulser les vieux tomes, les récits de voyages, les cartes, les partitions de musique... au point d'en avoir les doigts (et les lèvres) gris d'encre !

Il aime les Troubadours, qui sont la mémoire ambulante de Barsaive, le véhicule du savoir sous une forme commune et accessible: l'art, la légende et la culture populaire.

Il absorbe le savoir des érudits, des voyageurs, des troubadours, et il couche lui-même sur le parchemin ses connaissances, ses expériences, ses réflexions.
Mais apprendre, connaître n'est pas tout, ce n'est même rien si le savoir n'est pas transmis, mis en application.
C'est pour cela qu'Abraxel n'hésite pas à instruire ses proches, à étaler sa science comme ils se plaignent souvent.

Par contre, il traite avec prudence, et une pointe de rancœur, les illusionnistes qui travestissent la réalité, trompent et dupent.

Abraxel apprécie en outre les anciennes ballades, surtout accompagnée au luth, et la lutte, les combats, les belles armes. Quant à ses peurs, elles tombent sous le sens : l’oublie et la destruction des connaissances.
Et enfin, comme tout orc, il hait les thérans et toutes les formes d'asservissements, y compris volontaire !

Les passions
Lochost et Mynbruje lui tiennent particulièrement à cœur pour le souffle de liberté et la recherche de vérité qu’ils expriment. Thystonius exerce aussi une fascination sur Abraxel pour l’énergie qu’il impulse dans les affrontements physique, les rendant si grisants.
Par contre, Vestrial le manipulateur le révulse !

Origine
Cadet d'une grande fratrie, mais seul adepte de la famille, Abraxel a grandit à Kratas. Seul à ne pas avoir choisi, d'une manière ou d'une autre, la voie des armes dans sa famille, il souffre d'un complexe vis-à-vis de ceux qui la suivent.

Sa mère, Aleïa Gris-Acier, et son père, Mestor Barberoussi, sont toujours à Kratas, où ils officient honorablement leur métier de garde et de forgeron. La plupart de leurs enfants vivent aussi dans cette cité et exercent le métier de garde, garde du corps, maitre d’armes, etc.

S’il admire la voie des armes que suit sa famille, c’est le savoir qui le passionne véritablement. Enfant, et encore aujourd’hui, il écoutait d’un air grave les troubadours, les assommait de questions avant d’expliquer à ses camarades tout ce qu’il avait appris. Très tôt, il apprit à parler puis lire le nain et passa tout son temps libre dans la bibliothèque de Kratas, dans les auberges de voyageurs et en compagnie des troubadours.

Puis, il rencontra Ser Tenzin Tête-de-Lune, vieille érudit et sorcier nain qui s’amusa de sa ferveur et le prit pour pupille. La famille d’Abraxel accepta son choix de vie avec bienveillance et un peu d’étonnement. Assidu et très respectueux, Abraxel devint l’élève préféré de Ser Tenzin.

Un lien profond de confiance liait ces deux personnes jusqu’au jour où Abraxel rencontra une femme qui se présentait sous le nom de Mygaïl Long-regard. Prétendant revenir d’une expédition à Carah Fahd, l’ancien royaume orc, elle présenta à Abraxel des poteries et grimoires qui renfermaient, apparemment de mystérieux savoirs perdues depuis le Châtiment. Etant peu intéressée par la civilisation orque, elle proposait de les échanger contre d’autres documents d’égale valeur sur la société elfique que possédait Ser Tenzin.
Abraxel l’invita alors chez son maître, espérant pouvoir conclure un échange mutuellement fructueux. Quand Mygaïl lui indiqua quelques tomes de peu de valeur qu’il n’avait jamais remarqués, il sauta intérieurement de joie et conclue l’affaire. Ce n’est que le soir, alors que Ser Tenzin donnait une réception et qu’Abraxel lui annonça avec fierté cet échange qu’il découvrit la duperie : les plus belles pièces de la collection ésotérique du maître avaient disparues et les vieux livres et bibelots obtenues se révélèrent de mauvaises contrefaçons.

Couvert de honte, Abraxel quitta Kratas la nuit même, laissant juste un mot d’excuse à ses parents et à son maître. Il était alors bien décider à se racheter et, si Mynbruje lui souriait, de remettre la main sur cette illusionniste et de se venger !

Abraxel, dans la force de l’âge, avait déjà 15 ans.

Histoire récente
Abraxel aime les réseaux, ces structures lâches et polyvalentes qui vous permettent de rencontrer plein de gens riches de connaissances et d'idéaux. D’ailleurs, il en a intégré plusieurs lorsqu’il était à Kratas, cette place tournante de tous les renseignements et de tous les trafics. L'un d’entre eux lui tient particulièrement à cœur : le réseau d'exfiltration de la résistance de Vivane. Modestement, il aide les membres de ce réseau à faire passer des informations entre Vivane et Throal et à faciliter l'évasion et l'affranchissement des esclaves thérans. D'ailleurs, la dernière esclave qu'il a eu à abriter lui pose quelques soucis... Cette tête de linotte d’Angélis ne comprend pas ce que c'est que la liberté ! Et elle est d'une ignorance crasse ! Toute son éducation est à faire.

Déjà, si elle comprenait qu'elle ne devait pas l'appeler "Maître", terme qui le hérisse au plus point... Ou alors au moins comme un élève s'adresserait à son instituteur ?

Warren 'Warrie' Walburg - Warhammer

Dossier de Warren 'Warrie' Walburg - Campagne des trois Royaumes

Warrie Walburg est à l'origine un pilleur de tombes. Cet humain, citoyen impérial, croyant en Stovarok (dieu mineur des conteurs en Nordland), va bientôt se retrouver lancé dans des aventures auxquelles il n'avait jamais songé.

Image: http://dnd.rushland.eu/images/Objets/AventurierEquipe.jpg

« Je ne sous-estime jamais la qualité de la corde que j'achète. Une bonne corde m'a plus souvent sauvé la vie qu'une bonne bière » Warrie Walburg, de retour d'une expédition nocturne ayant mal-tournée. Source: (c) Arnie Swekel/Player's Handbook Wizards of the coast https://www.wizards.com/default.asp?x=dnd/ag/20010316b

Apparence :

Warren « Warrie » Walburg est un petit homme, à peine 1.59 m pour 59 kg. Souriant et d’un air confiant, ses yeux bruns brillent de curiosité, certains diraient de malice, et ne cessent d’observer les alentours à la recherche de tout ce qui pourrait satisfaire ses interrogations incessantes. Il a les ses cheveux noir de jais, attachés à l’arrière de son crâne, auquel répond son bouc finement taillé, tout aussi noir. Son dos, qu’il dévoile avec répugnance, est strié d’anciens coup de fouets aujourd’hui encore visibles.

Personnalité :

Warrie est un bon vivant qui fuit la banalité. Attentif à tout ce qui l’entoure, il n’a de cesse d’étancher sa curiosité en posant question sur question, en essayant les nouveaux mets, en explorant les environs. Pragmatique, il ne s’embarrasse pas trop des conventions qui l’empêcheraient de mener à bien ses plans et il n’oublie jamais de mémoriser, de dessiner ou d’écrire ce qu’il a découvert lors de ses pérégrinations. Il déteste trois choses : la banalité, la campagne et, surtout, son père. Et par conséquent il supporte difficilement les gens « creux », les égoïstes et les brutes.

Origine et vécu : Warrie est né dans la campagne impériale, dans le Nordland. Fils moyen d’une innombrable fratrie et sororité, il a grandi dans l’ennuie et le fumier de la ferme familiale. Sa propension à explorer les alentours, les autres habitations et à discuter avec les étrangers de passage, plutôt qu’à travailler, lui ont valu de subir, et d’alourdir, la main du paternel. Ce tyran brutal et violant régnait d’une main de fer (et d’un fouet sanglant) régnait sur la famille, faisant pleuvoir les coups à la moindre occasion. Le jour où il frappa sa plus jeune sœur, de 7 ans à peine, fut son dernier. Depuis, Warrie a fuit la campagne et les pensés étriquées des villageois, sans le moindre remords. 2 ans plus tard, Warrie furète dans les tombes, les plus anciennes ou les plus somptueuses étant les plus intéressantes, récupérant au passage les richesses inutiles des morts pour satisfaire son goût de la chair, de la boisson et des loisirs sans cesses renouvelés. Warrie a tout juste 19 ans.

Relations & entourage :

Warrie n’est pas vraiment un solitaire, c’est juste qu’il n’a pas encore trouvé de compagnons (ou de compagne !) pour partager son goût de l’exploration, où alors ceux-ci sont soient choqué par les « libertés » qu’il prend avec la loi et les conventions, soient à l’inverse trop irrespectueux de leur semblable et sans scrupules…

Varzil "Varza" Vörösmarty de Vörösmarty, Libre marchand

Varzil "Varza" Vörösmarty de Vörösmarty, Libre marchand

Image: Portrait de Varzil par Vörösmarty de Vörösmarty par A6A7 CC by-nc-nd http://a6a7.deviantart.com/art/Captain-Gavhin-212959740

Concept

Voici le début du concept de mon perso. Mais ça reste à discuter avec le MJ et les joueurs: Je suis parti sur une culture Hongroise (Magyars), pour changer un peu des noms anglais, allemands ou avec des G et de K ;) tout en m'inspirant des univers de la saga Vorkosigan (http://fr.wikipedia.org/wiki/Saga_Vorkosigan) et de la romance de Ténébreuse (http://fr.wikipedia.org/wiki/T%C3%A9n%C3%A9breuse).

Particularité physique

Varzil souffre d'une maladie dégénérescente à l'avant bras droit, souvenir d'une tentative d'empoisonnement, qui progresse lentement. Il cache ses chairs purulentes sous des gants, manches longues et parfums.

Background

Pourquoi est-il rogue trader:

C'est un Vörösmarty de Vörösmarty, branche aînée des Vörösmarty, et il a repris le flambeau des progressistes, rassemblant derrière lui ce courant et tentant de contrer la bigoterie des conservateurs. Pourquoi aller dans l'Expansion: fuir les conservateurs, retrouver les idéaux de l'Empereur pour sauver l'Humanité, faire briller le nom des Vörösmarty.

Personnalité et humeur: Parano, Varzil sait qu'on en veut à sa peau. Erszebet sera sûrement derrière le coup... ou pas ? Y a-t-il encore de l'amour fraternelle entre ces deux là ? Varzil ne souffre pas que l'on manque de respect pour tous les hommes qui sont tombés pour sa cause, pour lui. C'est une question d'honneur, de devoir, de respect.

Que sacrifiera-t-il ?

Pour sa cause, il sacrifiera sa fortune, voire une partie de lui-même, si cela vaut le coup sur le long terme. Pour ses hommes, il pourra prendre de gros risques, matériels comme personnels. Pour sa famille... c'est compliqué, surtout pour le courant des conservateurs et pour Erszebet. Les affaiblir, oui, les détruire, non.

Ses ambitions ?

Renforcer le courant progressiste et restaurer l’œuvre de l'Empereur, même si cela doit se faire hors de l'Empire: favoriser la diversité humaine, s'inspirer des cultures xénos et archéos, respecter la dignité humaine et le talent individuel pour créer une société juste et forte capable de traverser les éons.

Ce qu'il hait

?

Chemin de vie :

Origine : Héritier de la Dynastie Enfance :Au service du Trône : Né pour commander Attrait du Vide : Devoir envers l’Humanité (restaurer la vision initiale de l'Empereur) Passé douloureux : Haute Vendetta (avec le courant conservateur) Motivation : Fierté Lignage : Une fière tradition: Héritier désigné (courant progressiste)

La suite à venir !

[Deadlands] Sarah Corlane, aventurière de salon

Sarah Corlane

Une aventurière de salon

Boston, 1851- ???

James-Tissot-Kathleen-Newton-Oil-Painting.jpg
Sarah Corlane, peinte par son ami James Tissot.

Concept et inspirations

Pour une nouvelle campagne de Deadlands centrée sur la côte Est, l'univers urbain et steampunk de l'Union, j'ai rangé mon Ernesto Bomba, dynamiteur mexicain malodorant, après avoir imaginé un alter-ego plus policé type Doktor Poum-poum, artificier prussien émigré à New-York. Pas emballé plus que ça, j'ai créé ensuite Sarah Corlane, l'aventurière de salon.

Sarah Corlane est inspirée de filles volontaires sachant louvoyer dans les eaux troubles et tourner la tête des hommes : Adèle Blanc-Sec de Tardi, Chihuahua Pearl de Blueberry ou encore Lady S.

En ce qui concerne l'aspect technique, elle a tiré des attributs très moyens et placé les 2 plus mauvais en Âme (2D4!) et Vigueur (3D4), ce qui l'a conforté à développer ses atouts sociaux et filous:

  • Belle gueule, Voix aguicheuse et Voix moqueuse, Ouïe fine et Esprit vif en avantages.
  • Curieuse et Panier percé en désavantages
  • Développement des compétences de Charisme (Éloquence, Persuasion, Autorité...), de Dextérité (Dérober, Crocheter...) et d'Agilité (Esquiver, Furtivité...).

Origine et vécue

Sarah est la fille unique de la gouvernante supérieure (Judith) d’une famille aisée de négociant de coton de Boston : les Earles. Sarah a été élevée avec Cynthia, la fille cadette, (et le fils ainé) de la famille, avec qui elle partage une grande complicité. C’est d’elle que Sarah tire sa vision de la vie, à savoir qu’une femme doit utiliser le charme que Dieu lui a donné pour utiliser les hommes dans son intérêt. C’est avec elle qu’elle a pris goût aux belles toilettes, aux cosmétiques et aux bijoux, un goût fort coûteux d’ailleurs.

James_Tissot_-_Croquet.jpg
Sarah, son chien Bougie et, à l’arrière plan, Cynthia et une amie.

Sarah a toujours trouvé son père « officiel », jardinier des Earles, trop effacé, trop quelconque pour être son véritable père. Elle a toujours soupçonné Mr Earle d’être son véritable père, ce qui expliquerait en outre son affection envers ses deux « filles », ainsi que la froideur de Mrs Earle.

À 16 ans, Sarah quitte Boston, avec regret, mais avec le désir de ne pas être une domestique mais une dame de la haute société. Miss Baldwin, une amie des Earles, l’accueille à New-York et l’introduit dans les cercles des femmes du gotha de la ville. Là, elle affute ses armes de dame de salon, l’art d’enrouler les hommes autour de son petit doigt.

Les mauvais garçons, même dans les cercles supérieurs de la société, étant les plus intéressants (et les plus utiles), Sarah se retrouve dans plusieurs affaires troubles, quelques scandales.

Apparence

James_Tissot_-_On_the_Thames.jpg

Sarah Corlane est une très jolie femme, aux traits très fins, aux cheveux auburn attachés et au sourire enjôleur. Sa voix de soprano sait se faire susurrante et séductrice, comme spirituelle, intelligente et blessante, bref moqueuse. Cette voix, doublée d’une ouïe fine lui ont valut de nombreux louanges à l’école comme dans les salons lorsqu’elle s’amusait à chanter ou à interpréter des rôles classiques.

Sa coiffure, son maquillage, sa manucure sont toujours parfaits, et des volutes de parfums luxueux embaument son sillage.

Sous ses voiles, ses robes et ses toilettes du meilleur goût, elle cache quelques cicatrices que sa vie, tourmentée, a laissées dans sa chaire : une longue estafilade sous l’avant-bras droit et la marque d’un coup de poignard sur le ventre.

Elle ne se sépare jamais de ses sacs, qui contiennent tout un attirail féminin, ainsi qu’un autre… beaucoup plus offensif.

Personnalité

L’important, c’est de profiter de ce qu’il y a de mieux : les belles robes de chez Phoeby’s, les somptueux bijoux, les cosmétiques français, les parfums italiens, les salons de thés et les restaurants de Lafayette Place, les beaux hommes et, surtout, les puissants capables de soutenir ce train de vie.

L’esprit vif de Sarah, son charmant minois et sa voix envoutante sont ses armes pour conquérir les hommes fortunés qui lui offriront tout ce luxe et les moyens de vivre grand train. Elle n’hésite donc pas à s’en servir, d’autant plus que l’argent lui coule des mains avec une rapidité déconcertante !

Elle a pitié, voire méprise, les femmes incapables de profiter des hommes pour se faciliter la vie. Les pires sont celles qui se plaignent.

Enfin, son intarissable curiosité la pousse plus que de rigueur à fourrer son nez, certes charmant, là où il ne faudrait pas… Heureusement que son bagout et son agilité de danseuse la tire, en général, du pétrin !

Croyances

Religion

Sarah croit en Dieu, mais considère son Église plus comme l’instrument des hommes, des mâles, que de Dieu.

Société

Homme et femme

Sarah accepte la situation des femmes, qui ne pose problème selon elle que par le manque d’ingéniosité et d’audace des femmes. Dans cette société où les hommes veulent exercer tous les pouvoirs, toutes les responsabilités, laissons-les s’épuiser à cela et profitons du fruit de leurs acharnements pour vivre dans la joie !

Les féministes et autres suffragettes n’ont donc rien compris et risquent, éventuellement, d’abaisser la qualité de vie des femmes.

La famille

Si Sarah adore Cynthia, qu’elle considère comme sa famille, et admire Mr Earle, son « second père », elle méprise en revanche et son père, trop fade, et Mrs Earle, une sotte superficielle. Elle a cependant de l’affection pour sa mère, une travailleuse acharnée et (trop) modeste. Elle lui envoie régulièrement des missives pour la tenir informer et savoir ce que devient la maisonnée des Earles. Elle écrit aussi régulièrement avec son amie Cynthia. Quant à fondé une famille, il faudrait qu’elle trouve un très bon parti, riche et puissant, pas trop laid et qui lui laisse, volontairement ou non, sa liberté. Il est hors de question d’avoir des enfants, qui ne sont que des fardeaux. De toute façon, elle a Bijou, sa chatte persane blanche.

Les races

Les nègres

N’ayant de particulier contre les nègres, Sarah leur porte peu d’intérêt car ils ont très rarement une importance individuelle quelconque dans la société.

Les indiens

N’ayant jamais rencontré de sauvage, Sarah n’a pas trop d’avis sur ceux-ci, si ce n’est qu’ils sont un peu effrayant avec leurs mœurs barbares et leur magie…

Les jaunes

? (Besoin des lumières du MJ)

Politique

Les partis

Le parti républicain, l’Union, a ses faveurs, mais cela reste un parti d’homme et, l’un ou l’autre, change peu de chose à sa propre condition.

Les étrangers

Les français

Ils sont chaâarmants ! Si bien habillés, si bien éduqués (même si leur hygiène est pêche un peu…). Les anglais ? (Besoin des lumières du MJ)

Les mexicains

Ce sont des rustres sales et malodorants.

Les canadiens

Qui ?

Ambitions et objectifs

Sarah Corlane souhaite devenir réellement une femme du monde, avec une jolie maison avec une clôture de piquets blancs et avec les moyens et la capacité de s’amuser.

Comme elle est incapable d’épargner le moindre sou, il lui faut trouver un homme riche et influent pour se faire entretenir sur le long terme.

Pour cela, elle doit :
  • Acquérir un statut social. Par exemple en approfondissant ses connaissances (connaissance du gotha, des ragots et rumeurs, des bonnes manières et du bon gout, avoir ses entrées, etc.) et ses contacts avec le beau monde au cours de ses aventures.
  • Développer la compétence Astuce/Connaissance de la Haute société (équivalent à connaissance de la rue) ?
  • Acheter des atouts Renommée, Money, money, Amis hauts placés, en contrepartie d’Obligations, d’Ennemis ?
  • Avoir une occupation légitime: Devenir écrivaine et romancière car elle écrit déjà régulièrement des lettres et son journal et elle pourrait sauter le pas en rédigeant des nouvelles et des romans pour femme (comédie romantique à l’eau de rose, frisson « pulp ») ou d’autres choses sous un pseudo masculin.
  • Développer la compétence Connaissances/Carrière : Écrivaine.
  • Intégrer les cercles de femmes influentes: Rejoindre les femmes de politiciens, d’administrateurs, d’ambassadeurs, de juges, de révérends, de barons de l’industrie et autres grands bourgeois, de docteurs, de professeurs, d’avocats, de journalistes, de militaires et de héros de l’Union, d’artistes, etc. via les cercle de lecture, les clubs de charité, les soirées cupcake, etc. Points d’entrée : Cynthia Earle, Miss Baldwin (background), Emma Carnegie, Miss Redford…
  • Fréquenter des hommes influents: Au cours de soirées officielles, de gala, d’évènement sportif, de réception, de club de charité, via des échanges épistolaires (courriers), etc. dans le but de devenir leur amie, leur protégée, leur confidente, leur mentor, leur petite main, leur amante, leur épouse… Points d’entrée : Mr Earle (background), Mr MacAllister, Mr Carnégie, Monsieur de la Fouchardière, Lieutenant-inspecteur Sharpe, Mr Bat Fynn, etc.
Autres illustrations (peintures de James Tissot, domaine public) : http://art-magique.blogspot.fr/2012/03/james-tissot.html

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